Nouvelles du Nouveau monde
Ici , les Victoires et Bonnes nouvelles : les individus, groupes ou nations qui ouvrent la voie et posent les bases d"une société reposant sur une conscience holistique, respectueuse de l'homme et de la nature ; les inventions et les outils pour nous aider à prendre le LA!
5 janvier 2022
Les invendus non alimentaires obligatoirement recyclés ou donnés
Depuis le 1er janvier 2022, il est interdit de brûler par incinération les invendus non alimentaires (vêtements, produits d'hygiène, fourniture scolaire, produits de loisir, meubles, électroménager, équipement alimentaire...). Fini les deux milliards d'euros de marchandise qui s'envole en fumée chaque année suite à la fin des soldes ou déstockage, les entreprises devront trouver d'autres débouchés à leurs produits, les donner, ou à minima les recycler.
Issue de la loi antigaspillage et pour l’économie circulaire, cette mesure vise en premier lieu à favoriser les dons à des associations caritatives pour créer des solidarités nouvelles et aider les familles les plus précaires.
Source : https://www.francesoir.fr/societe-environnement/invendus-alimentaires-janvier
16 décembre 2021
Fin programmé du glyphosate et du maïs OGM : Quand le Mexique prend de l'avance sur les état européens
Premier consommateur de maïs, le gouvernement du Mexique décidait il y a un an déjà de la fin progressive des importations de maïs OGM vers son pays afin de sauvegarder ses espèces de maïs autochtones. Nécessaire à la réalisation des fameuses tortillas et consommé quotidiennement par la population mexicaine, ce choix écologique vise également à favoriser la souveraineté alimentaire du pays face à l'emprise des multinationales sur le vivant.
Parallèlement, le décret de janvier 2021 prévoyait la fin progressive du glyphosate, herbicide classé cancérigène probable et hautement nocif pour la biodiversité, pour favoriser « les produits agrochimiques, biologiques ou organiques de faible toxicité, les pratiques agroécologiques ou celles nécessitant une utilisation intensive de main-d’œuvre ». Au Mexique, il reste deux ans aux agriculteurs pour mettre en œuvre des alternatives avant son interdiction totale.
Alors que la commission européenne souhaitait en 2017, voter une prolongation de 10 ans pour l'utilisation du glyphosate (elle a finalement voter 5 ans) et que la France n'a toujours pas donné de date pour son interdiction auprès des agriculteurs, le Mexique fait montre d'un retour à sa vieille sagesse et d'un réveil dans sa volonté de mieux préserver ses terres et sa population.
5 décembre 2021
De nouvelles réserves marines créées
2021 a été une bonne année pour la création ou protection des oasis de vie au cœur de l'océan. Dans l'océan Altantique, au Portugal, l'île de Madère a annoncé l'extension de sa réserve naturelle qui devient la plus grande aire marine protégée d'Europe. Le cœur de la réserve se construit autour des 4 îles Selvagens, actuellement inhabitées. Toute activité maritime y est désormais strictement interdite, les poissons et mammifères qui habitent autour des îles madères sont désormais à l'abri des filets et de la pollution. Le renforcement de la protection des îles contribuent également à la capacité de reproduction des espèces qui sont de passage aux larges des îles.
Le gouvernement de l'Equateur en Amérique du Sud étend de 50% la réserve de l'archipel des Galapagos connu pour abriter les tortues géantes. Situé à un carrefour de plusieurs courants océaniques, l’Archipel des Galápagos est baigné d’eaux très riches en nourriture et constitue une escale pour de nombreuses d'espèces de poissons, murènes, raies, requins, baleines, dauphins et otaries.
L'Australie crée deux aires marines sur 740 000 km carrés, autour des îles Cocos et Chrismas dans l'Océan Indien. Ces îles au bleu paradisiaque sont pourtant situées à proximité de ce qu'on nomme tristement un continent de plastique (soupe de plastiques flottant dans l'océan), la création de ces réserves devraient aider en partie à la création de poumons marins. A noter, qu'il est très difficile de s'assurer de l'existence de zone non polluée en raisons des courants marins qui relient tous les océans.
Source principale : https://photo.geo.fr/les-10-bonnes-nouvelles-pour-lenvironnement-et-les-animaux-de-2021-47523#3-de-nouvelles-reserves-marines-creees-3e7dc
15 novembre 2021
Un nouveau cuir végétal de marque : le cuir de pomme
Après les cuirs de champignons de la société Mycoworks, c'est Marie Quinio, en Bretagne, qui lance l'apple Skin ou cuir de pomme. D'une qualité tout à fait remarquable, durable, étanche, et indifférenciable du vrai cuir, les sacs de l'entreprise Peurce sont une alternative de marque pour les personnes souhaitant faire le choix de produit durables et sans souffrance animale.
Aujourd'hui l'industrie du cuir animal reste une des industries les plus cruelles et les plus polluantes. Avec deux tiers des cuirs fabriqués en Inde, en Chine, ou au Bangladesh, soit dans des pays qui possèdent peu de normes de contrôles, l'industrie de cuir se trouve la première responsable de la pollution des rivières à l'arsenic, au plomb, au cyanure, au chrome et à l'ammoniac. De même, il n'y a aucune traçabilité des produits en termes de souffrance animale, et en Chine, serait également vendu des cuirs de chiens sous l’appellation de cuir d'agneau. Ces cuirs se retrouvent ensuite sur le marché occidental dans l'ignorance de tous.
Le sac en cuir de pomme n'est pas un produit complètement naturel, il est composé à 50% de plastique et 50% de peaux de pomme (contre 100% de plastique pour les similis cuirs) mais il est 100% vegan, 100% non polluant, et de fabrication artisanale. Surtout, il ouvre la voie aux nouveaux créateurs pour populariser cette alternative
En savoir plus sur cette maroquinerie écoresponsable : https://fr.ulule.com/peurce-un-sac-en-toute-transparence/
3 novembre 2021
Corentin de Chatelperron, l'as du low tech
Embarqué seul sur un radeau , Corentin de Chatelperron a survécu 4 mois grâce à l'usage d 'une trentaine de technologies low tech glanés aux quatres coins de la planète.
Avec son association bretonne, le low tech lab, Corentin met ses compétences d'ingénieur au service de l'exploration de modes de vie simples et connectés au vivant. L'objectif : faire "mieux avec moins", apprécier la vie sur cette planète et se donner la liberté/être autonome avec un minimum de technologie. Parmi les incontournables embarqués sur son navire, un dessalinisateur, un système hydroponique, des plantes, deux poules, une colonie de champignon, une éolienne et des technologies solaires
L'aventurier signe un livre aux editions Arthaud Ma biosphère. Vivre autonome grâce aux low-tech
En savoir plus : https://reporterre.net/Corentin-de-Chatelperron-Petit-Prince-au-royaume-des-low-techs
L'association de Corentin : https://lowtechlab.org/fr
26 octobre 2021
Les bouteilles s'appellent reviens
A Lyon, en l'Ardèche et dans la Drôme, la bouteille d'eau consignée fait un retour discret mais prometteur.
La pionnière, « Ma bouteille s'appelle reviens » a été crée en 2019 dans le Vercors. D'abord simple association militante engagée pour le retour de la consigne, elle s'est progressivement équipée pour devenir une Start up et une Scic (société coopérative d'intérêt collectif). Ma bouteille s'appelle reviens a ainsi lavé 200 000 bouteilles en 2020, principalement issues de producteur de bière, de lait, de jus de fruit. Elle s'appuie sur un réseau de 26 producteurs engagés dans la Drôme et l'Ardèche.
Les bouteilles sont lavées pour un coût de 18 centimes, contre 20 centimes pour une bouteille neuve, mais l'avantage est surtout écologique. Selon une étude de l'Ademe, la consigne diminue les dépenses énergétiques de 75 % et d’eau de 33 %, par rapport au recyclage. C'est aussi et surtout, une affaire de bon sens !
A Lyon, l'association Rebooteille a emboîté le pas. Avec le soutien de la métropole de Lyon, de l'Ademe, de la ville de Villeurbanne, de l'associations Cigales et de dons, elle a réussi les fonds pour investir dans le matériel industriel nécessaire au lancement de l'activité fin 2021. L'investissement sur les trois premières années est proche du million d'euros. Dans l'attente, c'est l'association Ma bouteille s'appelle reviens qui assure le lavage pour la réutilisation.
L'activité a commencé avec une brasserie puis s'est progressivement étendue pour proposer plusieurs points de collectes à travers Lyon où les clients viennent redéposer leurs bouteilles et récupérer leur consigne.
En savoir plus :
https://magazine.laruchequiditoui.fr/ma-bouteille-sappelle-reviens-le-retour-de-la-consigne/
https://reporterre.net/A-Lyon-le-retour-de-la-consigne-de-verre
10 octobre 2021
Les citoyens défendent leurs terres agricoles
Quand les bâtiments d'un domaine agricole ne sont plus exploités depuis plus de 5 ans, ils ne sont plus soumis au droit de préhemption de la Safer qui préserve les terres agricoles et c'est le champ ouvert à la spéculation foncière, à l'extension de la ville. Cette situation est courante dans de nombreuses régions, mais de plus en plus les citoyens en ville ou les paysans à la campagne souhaitent mettre un stop à la pieuvre de béton et préserver leur terre nourricière.
Cet été au Pays Basque des paysans ont occupé jours et nuits les batiments d'un domaine de 15 hectares pour contrer une transaction de 3 millions d'euros et ont finalement réussi à dissuader la vente. Ils tentent désormais de racheter les terres dans un contexte difficile de flambée des prix du foncier.
En Ile de France, des collectifs en lutte contre le bétonnage des terres organisent une marche le 9 et 10 octobre contre la disparition de centaines d'hectares de champs. Ils partent actuellement de Gonesse, Saclay, Val Bréon et Thoiry pour se retrouver devant Matignon. Les organisateurs expliquent que cette situation est inacceptable dans un contexte où l'Ile de France ne dispose que de 3 jours d'autonomie alimentaire.
Pour en savoir plus :
https://reporterre.net/Beton-les-luttes-d-Ile-de-France-marchent-sur-Paris
https://reporterre.net/Au-Pays-basque-des-paysans-occupent-des-terres-contre-la-speculation-fonciere
10 octobre 2021
Le retour de la langouste en Bretagne
Elle avait presque disparue de Bretagne, la langouste réapparait sur les côtes depuis 2020.
A l'échelle nationale, les prises de langoustes sont passées de 2500 tonnes en 1950 à quelques dizaines de tonnes actuellement d'où une flambée des prix. Sur le marché la langouste se vend à 40 euros le kilo. En cause, le passage de la pêche au casier à la pêche au filet motorisé.
En 2007-2009 des mesures ont été prises pour sauver la reproduction des langoustes et on commence d'en voir les effets positifs : création d'un parc où la pêche est interdite (parc naturel marin d'Iroise), interdiction de la capture pendant la période de reproduction de janvier à mars, et en 2016 interdiction de capturer les femelles dont le corps est couvert d'oeufs oranges. Aujourd'hui les petites langoustes nés dans les années 2013-2014 sont devenues grandes et les pêcheurs ont pu doublé leurs prises, mais le retour de la langouste dépend aussi des aléas climatiques : plancton, courants marins, acidité, présence de poulpe... ect. Le délicat équilibre pêche et bien être de l'espèce reste donc incertain.
Source : https://reporterre.net/La-langouste-est-de-retour-en-Bretagne
15 septembre 2021
Hipli, le colis écologique réutilisable
Le e-commerce génère chaque année 137 000 tonnes de déchets en France et le traffic s'est accru de 30% avec les alertes pandémiques. Face à ce constat deux françaises, Anne-Sophie Raoult et Léa Got ont crée Hipli, un colis ultra résistant et consigné qui peut être réutilisé 100 fois, sur une durée de 5 à 7 ans. Quoique conçu en polypropylène il permet une réduction des émissions de carbones de 96% car il évite la fabrication et le recyclage de centaines de cartons.
180 marques proposent déjà l'emballage Hipli à leurs clients sur un principe simple : si le client n'est pas satisfait il renvoit son produit dans l'emballage, si au contraire il est satisfait, il dépose l'emballage dans une enveloppe préaffranchi dans un bureau de poste où celui ci sera nettoyé puis repartira pour un cycle.
On peut aussi imaginer que le client qui achète un produit dans un emballage Hipli puisse le réutiliser pour ses propres envois, en le nettoyant lui même si besoin.
Source : https://kaizen-magazine.com/article/hipli-un-colis-ecolo-reutilisable-presque-a-linfini/
15 septembre 2021
Contre-Congrès internationaux, les congrès du peuple ?
Alors que se déroulait le congrès mondial 'pour la conservation de la nature" du 3 au 11 septembre à Marseille, réunissant de nombreuses personnalités politiques pour beaucoup de bruit et peu d'actions totalement louables, l'ONG Survival International a décidé organisé le premier contre-congrès international. L'idée est de dénoncer le colonialisme vert, qui emprunte le masque de l'écologie pour chasser les peuples autochtones de leur terre et amener tout être humain à la civilisation moderne, mondialisée, policée. Comme si la nature et les êtres humains ne pouvaient pas vivre en harmonie, comme si protection de la nature devait être synonyme de mise sous cloche, les humains exploitant 98% de la planète et releguant la nature à une petite place, 2%, au muséum..
Selon Camille Bouko-levy "Ils en sont expulsés et les violations de droits humains telles que la torture, le viol ou le meurtre sont monnaies courantes s’ils tentent de retourner sur leurs terres pour se nourrir, visiter leurs sites sacrés ou récolter des plantes médicinales. Des organisations de conservation de la nature très connues, telles que le WWF ou la WCS, sont au courant de ces atrocités depuis de nombreuses années." et pire y contribuerait.
Le contre congrès nommé "Notre terre, notre nature" était soutenu par Minority Rights Group, Rainforest Foundation UK, Survie, Attac et Survival International, entre autres
En savoir plus : https://mrmondialisation.org/le-premier-contre-congres-international-sur-la-conservation-de-la-nature/
3 mai 2021
Une loi contre la maltraitance animale en bonne marche
La préoccupation pour la maltraitance animale est un sujet qui semble rallier les politiques de tout bord, même au sein de LREM des députés ont ratifiés certains amendements, contre l'avis du gouvernement. Sous la pression de plusieurs associations comme Ethics for Animals. One Voice, L'Arche des Associations, un projet de loi vient d'être validé à l'assemblée nationale , dans l'attente du vote du Sénat.
Parmi les propositions phares de la loi contre la maltraitance animale : la fin des animaux sauvages dans les cirques itinérants (éléphants, ours, fauves) ou lors des soirées festives, la fin des delphinariums et des grands cétacées en captivité, l'interdiction de l'élevage d'animaux sauvages pour leur fourrure accompagné du raccourcissement du délai d'interdiction des élevages de vison pour leur fourrure (2 ans au lieu de 5 ans pour l'arrêt complet de leur activité), la fin de la vente des chiens et chats en animalerie, un certificat d'adoption pour tout acquéreur, la stérilisation des chats errants accompagnée de l'augmentation du temps de garde en fourrière, enfin l'aggravation des peines pour maltraitances animales. En résumé, il s'agit d'un vrai pas dans la protection des animaux sauvages utilisés à des fins commerciales et un bon pas contre l'abandon et la maltraitance des chiens et des chats. Mais, comme on pouvait s'y attendre, on ne trouve rien sur la chasse et rien sur l'élevage industriel.
Certaines personnes restent réfractraires à l'abandon du cirque en y voyant une atteinte à notre patrimoine culturel. Mais les enfants que nous avons pu être ne savaient pas ce que nous savons aujourd'hui, ile ne savaient pas comment sont dressés ou "cassés" les animaux, ne pensaient pas au stress des transports, ne pensaient pas à la la taille des cages, ils ne savaient pas comment les sonars des cétacées rebondissent à l'infini contre les parois de leur bassins. Nous pouvions encore ne pas voir que cette joie n'était partagée.. même les dresseurs s'attachant à leurs bêtes pouvaient ne pas le voir .Aujourd'hui, nous avons une autre connaissance du monde animal, le monde du cirque s'est réinventé, tout en poésie, et les enfants s'émerveillent toujours
Source : Actu.fr
Les associations signataires de l'appel “Entendez le SOS de la protection animale française” : https://www.lejdd.fr/Societe/tribune-entendez-le-sos-de-la-protection-animale-francaise-3977637
3 mai 2021
Le Sénat sauve le libre choix d'instruction
Emmanuel Macron avait déclaré “avoir décidé de mettre fin à l'école à la maison dès la rentrée de septembre 2021”, dans un ironique projet de loi portant le nom de “loi confortant le respect des principes de la république”. Le gouvernement d'Emmanuel Macron a d'abord dû assouplir sa position sous la pression du Conseil d'Etat qui a brandi un risque d'inconstitutionnalité. Le sénat vient à son tour de rejeter ce projet en défendant le droit à l'Instruction En Famille ( acronyme IEF). Un soulagement pour les 60 000 élèves scolarisés à domicile et leur famille. Toutefois la partie n'est pas finie car le texte va faire la navette parlementaire en retournant à l'assemblée nationale et au sénat, et si la victoire devient définitive, les familles devront toutefois rester vigilantes sur les détails de ce projet de loi.
Par ce que nous ne connaissons pas nos choix de demain, parce que l'école ne convient pas à tous les enfants (pensons aux enfants à haut potentiel, victimes de discrimination, en échec scolaire...), enfin parce que nos enfants n'appartiennent pas à l'Etat et que les familles doivent pouvoir décider ce qu'elles pensent être le meilleur : il faut soutenir l'antique liberté des familles à instruire leurs enfants. Soutenir nos richesses, notre “biodiversité” d'enseignements, et ne pas abandonner nos libertés au motif de la peur et de ses spectres (spectre du séparatisme, spectre du sectarisme, spectre de la maltraitance ...) qui ne sont pas représentatives de l'enseignement en famille. Nous ne pouvons pas stigmatiser l'ensemble des familles faisant l'école à la maison, et plus globalement des écoles proposant des alternatives à notre système d'éducation au motif d'une centaine de familles dissidentes.
Source : Le Monde
6 avril 2021
Des panneaux solaires qui fonctionnent même par mauvais temps!
Un étudiant philippin en ingénierie, Carvey Ehren Maigue, a conçu des panneaux solaires qui fonctionnent 50% du temps, contre seulement 15 à 22% pour des panneaux classiques. Pourquoi ? Ces panneaux fonctionnent à partir de la lumière UV, qui nous parvient quelque soit l'orientation et même par temps nuageux.
Il s'est inspiré des auréores boréales pour créer un substrat capable de transformer les rayons UV en lumière visible, puis en électricité. Ce travail est accompli par des particules organiques bioluminescentes.... issues des déchets de fruits et légumes! Carvey les mélange à de la résine et il intègre ce substrat dans des fenêtres (fenêtre Borealis), sur des murs (mur Solare Astralis), et bientôt sur des voitures et des avions.
Ces dispositifs peuvent produire de l'électricité de manière isolée, immédiatement consommable, ou être raccordés pour que l'énergie soit stockée . Son invention est tout simplement révolutionnaire et salvatrice. Elle ouvre la possibilité d'équiper des buildings tout entier qui soient excédentaires en énergie, de rendre les maisons peu énergivores autonomes, et peut être de voyager grâce à des bateaux ou voitures solaires...
Pour en savoir plus :
https://www.youtube.com/watch?v=grDN3y5qNYQ
(une vidéo de James Dyson Fondation, dont Carvey a gagné le prix)
6 avril 2021
Le premier abattoir mobile de France
L'initiative est partie d'Emilie Jeannin, une agricultrice qui élève ses vaches tout en proposant une vente directe de ses produits depuis 20 ans en Bourgogne. Ses animaux elle les respecte, tout comme elle respecte ses 250 hectares de nature traitées biologiquement et elle a souhaité en finir avec le stress des vaches pendant le transport, et leur angoisse à l'abattoir. Un stress qui participent à leur maltraitance et ruinent, au dernier moment, les efforts des éleveurs pour assurer le bien être des bêtes et proposer une viande de qualité. Bien sûr, mettre la naissance d'abattoir d'un nouveau type dans « les bonnes nouvelles » a quelque chose de grinçant car la nécessité de consommer des animaux peut faire débat, mais c'est une avancée dans la lutte contre la souffrance animale :
« Un éleveur se préoccupe de son troupeau, de sa nourriture et de son bien-être. En revanche, la production animale a lieu dans des fermes industrialisées où les bêtes sont entassées dans le but de faire de la production de masse. Le respect de l’animal n’existe pas » déclare Jocelyne Porcher de l'association « Quand l'abattoir vient à la ferme ». « Cette pratique permet plus de transparence pour les éleveurs qui ont peur du modèle très opaque des abattoirs industriels ».
Pour en savoir plus :
https://kaizen-magazine.com/article/le-premier-abattoir-bovin-mobile-et-ethique-en-france/
5 avril 2021
ASPAS, l'association qui rachète des terres pour préserver des espaces sauvages
ASPAS (ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages) crée des réserves de vie sauvage où l'activité humaine est limitée, afin de protéger véritablement la nature et de créer des foyers de régénération du vivant. En créant ces espaces, l'association souhaite notamment protéger les écosystèmes naturels sur le long terme et permettre le développement des forêts anciennes de demain.
L'association explique « Nous faisons face à la 6ème extinction de masse des espèces mais la réaction de l’Etat pour enrayer ce drame n’est pas à la hauteur des enjeux de cette crise. Il existe des espaces protégés en France mais (les chartes privilégient les activités humaines en premier lieu) il est ainsi possible de chasser dans 70% des Réserves Naturelles Nationales et dans certains parcs nationaux comme ceux des Cévennes et des Calanques. » Dans les espaces acquis par l'ASPAS, toutes les activités y sont interdites sauf les randonneurs. « Réserve de Vie Sauvage » est un label adossé à une charte, qui met en pratique le concept de libre évolution et de naturalité comme unique modèle de gestion.
Voici un bel exemple de propriété qui permet non plus d'exploiter, mais de protéger ! Et de propriété collective de surcroit.
6 Février 2021
Victoire pour l'Affaire du Siècle, mais attention au remède
En 2019, plus 2,3 millions de personnes ont signé une pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l’Etat français. Les faits reprochés : le non-respect de ses engagements climatiques. Intitulée "L'Affaire du siècle", l’initiative est portée par quatre associations : Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l’homme et Notre affaire à tous. Elles accusent l’État de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour endiguer le réchauffement climatique. Également soutenue par des personnalités du monde du cinéma à celui de YouTube, la pétition a connu un fort relai médiatique. Le Tribunal vient de donner sa réponse : il reconnait la faute de l’Etat dans la tenue de ses engagements et le condamne à verser un euro à chacune des 4 associations. Une victoire toute symbolique qui a le mérite de rétablir la Vérité : malgré ses coups de publicité, le gouvernement n’a pas fait de l’écologie une de ses priorités.
Mais, attention au remède, restons vigilant à ce que cette victoire ne se retourne pas contre les citoyens et contre la planète, car elle ouvre aussi plus grand la porte à la Taxe Carbone. Même si en France après les Gilets Jaunes, cette taxe a été la grande absente de la Convention pour le Climat, elle transparait toutefois discrètement dans les mesures proposées (taxe carbone aux frontières pour pouvoir voyager) . Et comme l’indique le site du ministère de l’Ecologie, l’Etat prévoit de doubler la valeur de cette taxe d’ici 2030. (https://www.ecologie.gouv.fr/fiscalite-carbone)
Il peut être intéressant de se demander quels sont les vrais remèdes?
Qui mérite de payer la taxe carbone ? La taxe Carbone sera t’elle un droit à polluer ? Comment peut il y a avoir de “droit à polluer” ? Qu’est ce que cela signifie d’être carbonement neutre si votre usine pollue les sols et la vie environnante et porte atteinte à la qualité de l’air, à la biodiversité ? Sur une planète où tout est interconnecté, réduire la santé de la Planète au seul indicateur carbonique est juste un nouveau gros mensonge pour faire croire que tout est sous contrôle, quand nous n’avons pas vraiment encore compris ce que l’écologie signifie.
26 Janvier 2021
Too Good To Go, l’application contre le gaspillage alimentaire.
Too Good To Go est une communauté, un mouvement qui lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à une application qui permet aux citoyens de récupérer les invendus de leurs commerçants. En France, 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, soit 20 tonnes par minute et 317 kg chaque seconde… Chaque personne, chaque année, gaspille 29 kilos de nourriture, soit un repas par semaine.
Le principe de Too Good To Go repose sur le panier surprise, composé des invendus du jour des commerçants. Ce ne sont ni plus ni moins que les produits frais que les commerçants ne peuvent plus vendre le lendemain : les viennoiseries, les plats du jour, dates courtes… Rien de plus facile, il n’y a qu’à commander son panier à un prix très réduit sur l’application (3€ pour 10€ de produit frais en boulangerie par exemple) et venir le chercher aux heures de fermeture du commerçant avec ses propres contenants. Boulangeries, restaurants, et même des grandes surfaces ont recours à cette solution économique et écologique pour ne plus gaspiller leurs invendus.
Sur Dijon et ses alentours, on retrouve des enseignes telles que Monoprix, la Vie Saine, Tartin’art, le restaurant végétarien Treize lucioles, Colombus Café, de nombreuses boulangeries, et bien d’autre commerçants.
Il y a aussi la possibilité de faire un don de 2€ au restos du coeur directement via l'application, pour offrir deux repas aux plus démunis. L’application permet donc à chacun de s'engager contre le gaspillage alimentaire à son échelle, en se faisant plaisir et en tissant des liens de proximité
26 Janvier 2021
Babcock Ranch, le premier essai de ville "verte" américain
Babcock Ranch, la première ville « verte » des Etats-Unis est sortie de terre en Floride et accueille aujourd’hui 2000 habitants. Syd Kitson, un ancien joueur de football américain est à l’origine de ce projet. Ilachète en 2005 la propriété de Babcock Ranch pour créer une ville, entourée de grands espaces verts. Cette ville a été conçue pour être 100% autonome en énergie. Elle marque un début de prise de conscience, mais qui reste très focalisée sur le seul indicateur « carbone ».
Babcock Ranch est alimentée par l’énergie solaire grâce à sa ferme de 180 hectares qui fournit l’électricité pour les foyers, les voitures électriques, les transports et l’éclairage public. Les différents commerces, comme par exemple le restaurant de produits locaux, sont également recouverts de panneaux solaires. L’eau utilisée sur le territoire est recyclée en circuit fermé pour éviter le gaspillage grâce à une station d’épuration. Des puits permettent d’alimenter des fontaines mises à disposition pour les habitants, et les habitations. La ville possède des potagers communautaires dont les légumes approvisionnent ensuite les restaurants. Et des navettes électriques sans chauffeur font office de transports en commun afin d’éviter d’utiliser des voitures.
Mais voilà, quiconque regardera les photos de la ville s’apercevra que la nature n’y est pas tant présente, et que le qualificatif de « vert » doit être réservé à sa grande performance énergétique. Babcock Ranch ressemble à une ville classique, à la différence que la taille moyenne des maisons y est de 160 mètre carrés (au lieu des 250 mètres carrés habituel aux USA...). Si elle peut se valoir d'avoir une empreinte carbone faible quant à son fonctionnement, elle n'est pas fondamentalement écologique dans sa construction (ciment, béton, station d'épuration non biologique...), elle n'est pas écologique dans le respect de la biodiversité (utilisation de pelouse mortifère, peu d'arbres et de haies, absence d'espaces sauvages, faible densité végétale), elle n'est pas écologique dans la manière dont elle s'inscrit dans la société de consommation (promotion immobilière, ville avec publicités, ville intelligente...) et elle n'est pas écologique dans l'esprit de la permaculture telle que définie par Bill Mollison, dans la référence écologique d'aujourd'hui.
Mais, nous sommes en amérique, et c'est un début !!
25 Janvier 2021
#TrashTagChallenge : un challenge pour nettoyer la planète
Nettoyer la planète grâce aux réseaux sociaux, c’est possible. Un nouveau challenge à vue le jour : le trash tag challenge. L’objectif est d’inciter les internautes à nettoyer les lieux pollués. Rappelons qu’environs 325 millions de tonnes de déchets sont produites en France chaque année. Le but du challenge est de trouver un endroit où des ordures jonchent le sol, de les ramasser et de publier une photo avant-après du lieu.
Le challenge est débuté sur Facebook lorsqu’un internaute, Byron Romàn, partage une photo avant/après d’un lieu qu’il a nettoyé. Dans sa publication, qui est devenue virale, il met au défi “tous les ados qui s’ennuient” à prendre part à ce mouvement. Initialement, ce challenge a été créé en 2015 par une entreprise qui souhaitait encourager les gens à protéger les zones naturelles. Il n’avait cependant pas rencontré de succès.
Un mouvement utile qui permet de donner envie aux personnes de participer à un acte écologique qui fait du bien à la planète.
Participer : https://www.facebook.com/trashtagchallenge/
25 Janvier 2021
La fin des pailles en plastique et couverts jetables !
Janvier 2019, le Sénat votait le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) dont un des volets portait sur l’interdiction de la fin de la vente de certains éléments en plastique : pailles, couverts, bâtonnets mélangeurs… En ce mois de janvier 2021, tous les couverts en plastiques jetables sont censés être retirés progressivement des étales.
Cependant, certaines entreprises n’ont pas attendu cette échéance pour prendre les devants et ont déjà sauté le pas. Dans la grande distribution, Carrefour et Franprix ont annoncé mi-janvier 2019 l’arrêt officiel de la vente des pailles en plastique dans ses magasins, et Franprix est aussi passé l’action le 1er janvier 2019. Du côté de la restauration, de grandes marques de fast food ont aussi suivi le mouvement.
Localement, c’est le café La Trinidad à Dijon qui, il y a deux déjà, a décidé d'arrêter les pailles en plastique pour les remplacer par des pailles en métal.
Une réaction en chaîne qui intervient après la publication d’une étude consternante de la revue américaine Science : huit millions de tonnes de débris plastiques sont déversées tous les ans dans les mers du globe, l’équivalent de 250 kilos par seconde. Parmi ces déchets, les pailles en plastique et autres couverts jetables pèsent un poids important.
Pour les remplacer on voit apparaître sur le marché toutes sortes de matériaux réutilisables ou recyclables : en acier inoxydable, aluminium, verre, bambou, papier et même algues.
24 Janvier 2021
Poulehouse, l'oeuf qui ne tue pas la poule
Chaque année en France, 50 millions de poules pondeuses naissent et meurent précocément dès qu’elles ne sont plus assez rentables. C’est à cause de ce constat que deux entrepreneurs, Fabien Sauleman et Sébastien Neusch, avec l’aide d'Elodie Pellegrain, ingénieure agronome, ont lancé la startup Poulehouse. Le concept : sauver des poules d’élevages biologiques de l’abattoir pour les laisser vieillir naturellement et vendre leurs oeufs en respectant leurs cycles naturels de ponte. Les boîtes d’oeufs sont vendus chez Biocoop et Carrefour. Une belle initiative dont l’objectif à long terme est de créer un label sans souffrance animal.
16 Mars 2019
L'Affaire du Siècle : l’action en justice climatique envers l’État
Depuis le 17 décembre, plus d’2,1 million de personnes ont signé une pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l’Etat français. Les faits reprochés : le non-respect de ses engagements climatiques. Intitulée "L'Affaire du siècle", l’initiative est portée par quatre associations : Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l’homme de Nicolas Hulot et Notre affaire à tous. Elles accusent l’État de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour endiguer le réchauffement climatique. La pétition qui atteint un record de signatures est égatement soutenue par de nombreuses personnalités françaises.
Le 14 mars et face au silence de l'Etat, les quatre associations viennent officiellement de lancer le recours au Tribunal administratif de Paris
Pour plus d’informations et pour signer la pétition :
4 Janvier 2019
Buy or Not, une appli écolo pour mieux consommer
"BuyOrNot est une application mobile lancée par I-buycott, association de loi 1901 d’intérêt général. L’application aide les consommateurs à faire des achats éthiques, en leur permettant de scanner les produits de leur choix en magasin. Pratique, BuyOrNot décrypte les étiquettes de chaque article, tout en révélant leur impact sur la santé et sur la société."
"Avec plus de 100 000 utilisateurs actifs, I-boycott est offre aussi aux citoyens la possibilité d’exprimer leurs revendications aux acteurs économiques via des campagnes de boycott. Oasis, Philips, Petit Navire", "Plusieurs grands groupes ont fait évoluer leurs pratiques grâce à la mobilisation des boycottants" déclarent ils sur l'application..
Cela dit, quand un groupe pollue sciemment la planète et attend d'être contraint pour évoluer, mieux vaut peut être se tourner DEFINITVEMENT vers des marques plus responsables.
8 Septembre 2018
Le départ de Nicolas Hulot ravive la mobilisation
Le départ de Nicolas Hulot du gouvernement est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Mauvaise nouvelle, car cela signifie que les politiques sont en fait poings liés au gouvernement, et bonne nouvelle, car ce départ médiatique permet aux citoyens de se rendre compte (pour ceux qui avaient encore des doutes) que c'est à eux de prendre les choses en main et d'exiger, à la fois localement et nationalement, que toute la Société soit repensée par rapport à sa place dans la Nature, et ce, de la manière la plus urgente.
Au lendemain de sa démission, 10 ONG se mobilisent pour appeler à un changement de Cap immédiat en publiant une tribune au gouvernement. (Cessons de vouloir plaire à tout le monde) " En matière écologique, nous ne pouvons plus soutenir l'agriculture biologique et "en même temps" le glyphosate, la sobriété énergétique et "en même temps" le nucléaire, une redynamisation des centres-villes et "en même temps" Europacity et l'artificialisation des terres agricoles, la nécessaire préservation de la biodiversité et "en même temps" la baisse du prix du permis de chasse, la mise en œuvre de la COP21 et "en même temps" la multiplication des projets autoroutiers, les fermes-usines et "en même temps" une agriculture paysanne, le libéralisme et "en même temps" l'écologie".
La tribune en entier ici : https://www.francetvinfo.fr/politique/nicolas-hulot/tribune-la-demission-de-nicolas-hulot-est-une-invitation-a-changer-de-cap-10-associations-ecologistes-lancent-un-appel-a-emmanuel-macron_2916395.html
Le mouvement continue avec un appel lancé par 200 personnalités pour la planète "Face au plus grand défi de l'histoire de l'humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Nous considérons qui ne ferait pas de sauvetage de ce qui peut encore l'être, son objectif premier et revendiqué ne saurait être pris au sérieux", "Nous proposons le choix du politique, loin des lobbys, et des mesures potentiellement impopulaires qui en résulteront". Parmi les signataires, Charles Aznavour, Catherine Deneuve, Pedro Almodovar, Alain Delon, Isabelle Adjani, Emmanuelle Béart, Isabelle Hupert, Patti Smith, des réalisateurs, des metteurs en scène du monde entier, la chanteuse britannique Marianne Faithfull, le mathématicien Mikhaïl Gromov. ect.
Merci Nicolas Hulot, pour ce réveil nécessaire
Et pour rigoler, une petite vidéo d'un humoriste, qui, il y a déjà un an, avait bien saisi les choses !
13 Mai 2018
A Paris, un hectare de potager à cultiver sur le toit de l'hôtel Yooma
Les potagers urbains Peas&Love, déjà présents à Bruxelles, arrivent à Paris. Le premier site ouvrira au public parisien le 1er mai avec 250 parcelles individuelles sur le toit de l’hôtel Yooma, dans le 15ème arrondissement. Ces potagers suspendus offrent ainsi la possibilité à tous les afficionados de nature ne possédant pas de parcelles de terre, ou le temps d'aller à la campagne récolter leurs produits, de se ressourcer au milieu de fruits et légumes 100 % biologiques. Nous ne sommes plus très loin du concept "de la fourche à la fourchette" ...
Source : lire l'article entier sur up-magazine.info
13 Mai 2018
Le plogging, sport écologique suédois
Originaire de Suède, le concept du plogging, qui consiste à ramasser des déchets tout en faisant son jogging, gagne depuis quelques mois les contrées francophones.
Et si votre course à pied quotidienne ne servait pas qu'à faire du bien à votre corps ? Tout droit venu de Suède, le "plogging", dont le nom est une contraction du mot suédois "plocka upp" -qui signifie ramasser- et de "jogging", trouve de plus en plus d'adeptes dans le reste du monde, séduits par l'idée très simple qui motive le concept : munis d'un sac poubelle, les "ploggers" profitent de leur footing pour collecter les déchets qui jonchent les différents sentiers empruntés. Avec à la clé un geste écologique, mais aussi une gamme de mouvements élargie pendant sa séance, permettant de solliciter de nouveaux muscles et de faciliter la récupération, estiment certains.
Source : linfodurable.fr
13 Mai 2018
Fin de l'utilisation du mercure en dentisterie d'ici 2022
L’association Non au mercure dentaire (NAMD) soutient l’appel, lancé par plusieurs ONG de la santé et de l’environnement, pour mettre fin à toute utilisation du mercure en dentisterie dans l’Union européenne, dans le cadre de la déclaration de Berlin pour l’élimination de ces amalgames en Europe d’ici à 2022, lors du sommet de la Société civile, qui a eu lieu les 21 et 22 novembre 2017.
Source : biocontact
LIre l'article entier sur biocontact.fr
29 Avril 2017
Rennes, la deuxième ville en marche vers l'autosuffisance alimentaire
« L’autosuffisance alimentaire n’est pas une utopie, c’est un objectif réaliste et nécessaire ! Après Albi, une deuxième grande ville française en a d’ailleurs pris conscience et s’est lancée dans un ambitieux programme de transition citoyenne et écologique : la ville de Rennes. Pour ne jamais manquer de rien, soutenir la vie économique et locale et garantir une nourriture saine et non polluante à ses enfants, la collectivité a voté le 27 juin dernier une délibération qui, mine de rien, pourrait changer la vie de ses 210.000 habitants. »
Source : AgendaPlus n°281
Lire l'article entier sur Positivr.fr
29 Avril 2017
Les pesticides interdits dans les espaces verts en 2017 et les jardins en 2019
"Le 22 juillet 2015, l’Assemblée nationale adopte la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui prévoit la mise en place de l’objectif zéro pesticide dans l’ensemble des espaces publics à compter du 1er janvier 2017 : interdiction de l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts, et les voiries."
Dossier complet sur www.developpement-durable.gouv.fr
29 Avril 2017
Pour sauver les animaux cette entreprise fabrique un cuir à base de champignon !
"Du cuir de champignon ? Cette idée est à mettre à l’actif d’une start-up américaine ayant réalise la prouesse d’élaborer un tel matériau. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les vaches, mais l’application ne concerne pas seulement les vêtements.
En 2014, la designer espagnole Carmen Hijosa avait élaboré le Piñatex, un cuir obtenu à l’aide de fibres d’ananas. Désormais, place au cuir de champignon dont la vocation est exactement la même : remplacer le cuir animal ! La société MycoWorks basée à San Francisco (États-Unis) a réussi à fabriquer un cuir ayant les mêmes propriétés que le classique cuir de vache.
Ce fameux cuir est composé de mycélium, la partie végétative et fibreuse du champignon. Au-delà de son respect des animaux et de l’économie de CO² habituellement liée à leur exploitation, le matériau affiche des propriétés intégrant l’imperméabilité, la résistance et la souplesse."
Lire l'article entier sur : http://citizenpost.fr/